LES ICÔNES HONDA


Louis Wuyts

Dans les années ‘90 et au début du 21e siècle, Louis Wuyts était très populaire en Belgique et aux Pays-Bas. Sans doute Wuyts n'était-il pas le Belge le plus rapide de tous les temps, car contrairement à des hommes comme les de Radigues, Mertens ou Naveau, le Gantois n'a jamais roulé en Grand-Prix. Mais avec 18 titres nationaux de course sur route, il est le roi de ces épreuves nationales. Wuyts a remporté 15 de ces 18 titres au guidon d'une Honda et est resté pratiquement intouchable sur les circuits routiers durant près d'une décennie. Le texte continue >>

Ceci était sans doute très lié au fait que personne ne pouvait freiner plus fort que lui. Il a une fois laissé échapper : "Je ne pense pas avoir pris un seul virage dans toute ma carrière que j'étais au préalable sûr à 100% que j’allais passer sans encombre." Wuyts n'a jamais abandonné et a souvent refusé de perdre. Il va sans dire que cela ne s'est pas toujours bien passé avec ses concurrents les plus proches. Wuyts était un mauvais perdant.

COURSES DE CÔTE

Lorsqu'il a commencé à participer aux populaires courses de côte logiquement organisées en Wallonie, il a souvent dû s’incliner de 5 à 6 secondes face aux pilotes wallons. « Aussi parce qu'ils connaissaient souvent les routes à l'avance. Logiquement, s'il y avait eu une course sur un tronçon inconnu près de Gand, j'aurais connu l'itinéraire », plaisante-t-il. "Mais je me suis amélioré. Je suis allé reconnaître les routes avec un scooter et je suis finalement devenu champion. » Dans les courses de côte, vous roulez toujours seul. Et cela m'a souvent été utile plus tard. « Sur une course de côte, vous ne pouvez pas voir où sont les points de freinage de votre adversaire. Vous apprenez à piloter davantage à l’instinct. Et vous limitez l'angle d'inclinaison de votre moto au cas où vous auriez besoin de faire quelques ajustements. Ces techniques m'ont sans aucun doute aidé dans les nombreuses courses sur circuits routiers qui faisaient partie du championnat national. » Le texte continue >>

POLYVALENT

Wuyts sait tout faire au guidon d’une moto. Avant sa carrière sur le bitume, il était en effet un pilote de trial très honorable. Mettez-le au guidon d’une Honda CRF de motocross etvous verrez qu’il peut aussi s'en tirer. Cela laisse à penser qu'il n'en a pas tiré le meilleur parti de son talent et qu’il aurait peut-être pu percer dans le monde des GP. "C'est beaucoup plus difficile en tant que Belge qu'en tant qu'Espagnol ou Italien", dit-il. « Les pilotes des pays avec un grand marché moto ont plus de facilité à obtenir les ressources nécessaires. Mais je peux regarder ma carrière avec satisfaction. La grande domination est venue quand j'ai commencé à travailler avec Honda. » À la fin des années 90, Wuyts a conquis différents titres nationaux : Supersport avec la CBR600F, Battle of the Twins avec la VTR, Superbike avec la Blade ... tout fonctionnait !

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TOUJOURS ACTIF

Louis Wuyts est resté actif dans la moto même après sa carrière. « J'ai toujours aimé faire des essais sur route pour des magazines. C'était à l'époque le cas pour MotorWeek2, qui deviendra plus tard MotorWereld. Je me souviens que MotorWereld était le seul magazine belge à avoir participé au test comparatif Masterbike avec toutes les superbikes 1000cc. C'était presque un GP des essais routiers. Nous avons passé de beaux jours à Almeria. Et je n'oublierai jamais cette dernière soirée de clôture avec la star des GP Jeremy McWilliams. Nous sommes restés au bar pendant si longtemps que nous avons dû aller directement à l'aéroport pour prendre notre vol de retour. (rires) Encore aujourd’hui, je fais régulièrement des essais pour motornieuws.be et je donne des cours de trial. Il s'agit de rester occupé. »