ME & MY HONDA

Tim Wencker

VFR800 VTEC

Une moto suffisamment confortable pour les trajets entre domicile et lieu de travail, suffisamment fiable pour effectuer de grands voyages, et qui se montre aussi assez sportive. Pour Tim Wencker, le choix fut vite fait: depuis plusieurs années, il enfourche quotidiennement sa Honda VFR800 VTEC rouge.

Aujourd’hui âgé de 28 ans, Tim Wencker a très vite su qu’il conduirait plus tard une moto Honda. Cette passion, elle est née chez Tim dès sa plus tendre enfance. "C’est exact. Dès mon plus jeune âge, nous avions à la maison une remise remplie d’anciennes Honda. À la fin des années 1990, mon père avait aperçu une CB550 à l’arrière d’un magasin de surplus militaire. Cette ‘trouvaille’ fut sauvée du climat néerlandais et rénovée jusqu’à ce qu’elle paraisse comme neuve. Cette moto fut rejointe par de nombreuses autres CB des années 1970, dont la CB750 – dans son coloris d’origine orange doré! – qui allait devenir le joyau de la collection. L’odeur de ces oldtimers qui ne brûlent pas totalement leur essence comme les motos modernes me ramène toujours directement à ma jeunesse. Enfant, je me retrouvais aussi souvent en passager. La graine a donc été plantée très tôt. Dès que j’ai enfin pu m’installer moi-même au guidon, j’ai été directement conquis."

Une moto polyvalente

Tim se devait donc d’avoir sa propre moto. Contrairement à la tradition familiale, ce fut une Kawasaki. Une chouette moto, mais qui avait moins bien résisté aux affres du temps. Tim se mettait alors à la recherche d’une moto fiable et solide, et il la trouvait rapidement. "Je cherchais une moto suffisamment fiable pour faire ces lointains voyages à moto dont je rêvais, et qui soit aussi assez confortable pour effectuer les trajets jusqu’à mon lieu de travail. Et dans le même temps, je ne voulais pas non plus tirer un trait sur le caractère sportif de ma première moto. Je désirais donc un vrai sport-tourer, qui combine ces qualités a priori antagonistes. Après quelques recherches sur Internet, la VFR apparaissait assez rapidement être la moto idéale. Autre atout: son style est quasiment intemporel. Même s’il s’agit d’un modèle de 2003, elle ne fait pas son âge et ma VFR pourrait parfaitement être à sa place au milieu de sportives actuelles.

Les différences ne sont pas énormes par exemple avec une CBR600R. Son bras oscillant simple et sa double sortie d’échappement intégrée avec élégance sous la selle sont toujours très séduisants. Si c’est une très belle moto, j’ai également été directement conquis dès que je l’ai essayée. Elle est vraiment très agréable à conduire! À ce niveau, la VFR est une machine très polyvalente. On ressent précisément comment elle réagit et on peut aisément lui faire faire tout ce que l’on veut. Que ce soit se faufiler dans la circulation en ville ou filer sur les routes de montagne. Et qu’il s’agisse de se balader en soirée l’été ou traverser la moitié de l’Europe avec des bagages, cette VFR se comporte de manière fantastique dans toutes les circonstances!"

Des moments magiques

Depuis qu’il a acheté cette moto en décembre 2017, Tim a déjà parcouru à son guidon 20.000 kilomètres. Le compteur affiche désormais 83.000 km. Et le militaire qui adore voyager a bien l’intention de faire encore bien gonfler ce kilométrage: "Je connais heureusement assez d’exemples de VFR affichant largement plus de 100.000 kilomètres et qui sillonnent les Alpes pendant les vacances. Je ne me fais donc aucun souci quant à la date de péremption de ma VFR." Et ça tombe bien puisqu’il arrive que les projets de voyage modestes de Tim prennent de l’ampleur. L’été dernier, un petit tour dans les Alpes s’est transformé en un périple traversant la moitié du continent: "En suivant la Route des Grandes Alpes, j’ai traversé les Alpes françaises en direction du sud avant de remonter finalement vers le nord en passant par l’Italie, la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne. Un voyage regorgeant de moments magiques. J’ai ainsi pu pour la première fois passer l’un des plus hauts cols au milieu des neiges éternelles – à la mi-juillet! –, ou encore camper seul avec ma moto, dans une petite tente et au coin du feu dans un vaste pré à la montagne.

Les routes y sont fantastiques. Elles sont bien aménagées et bien entretenues, et les lignes droites dépassent très rarement les trois cents mètres. Virage après virage, on a l’impression de conquérir ces Alpes imprenables. Ce moment où, après quatre jours de traversée des Alpes, j’ai pu parquer ma moto sous les palmiers d’une plage de Méditerranée était aussi assez agréable. Ensuite, après avoir longé la côte italienne, je suis remonté vers le nord. Avec ma VFR chargée de bagages, je me suis retrouvé parqué au milieu des Vespa sur le trottoir à Milan, puis sur les rives du Lac de Come ou encore au cœur de petits villages suisses… Oui, ce trip, je ne l’oublierai pas rapidement!"

Love my Honda

Pour boucler la boucle, revenons un instant sur cette remise accueillant ces Honda restaurées. Aujourd’hui, Tim possède aussi sa propre remise. Et on peut y trouver un ‘vieux projet’. "Elle commence à ressembler de nouveau à une Honda CB400T de 1978. Cette moto ne retrouvera jamais son état d’origine, mais après pas mal de mécanique, de polissage et de peinture, elle a déjà retrouvé de son éclat." La passion pour Honda est toujours intacte. Mais d‘où vient-elle? "Honda possède une longue liste de modèles qui illustrent par eux-mêmes pourquoi c’est une marque aussi spéciale. Que ce soit avec des ancêtres comme ceux que l’on trouve dans la remise de mon père, ma VFR ou la nouvelle Fireblade, j’y vois toujours une moto vraiment innovante, et c’est ça qui est tellement unique à Honda. Ce qui distingue Honda des autres, encore aujourd’hui, c’est que la marque parvient toujours, avec une gamme très variée, à présenter des modèles séduisants et qui ont du succès. Et ma VFR est une nouvelle preuve de la qualité de fabrication supérieure des Honda. Elles sont indestructibles."

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