LIGNE DU TEMPS
HONDA REBEL : PETITE REBELLE DEVIENDRA GRANDE

Un peu plus d'une décennie avant que Honda ne dévoile sa première CMX au monde entier, David Bowie chantait, sans le savoir, son amour pour le plus petit des bobbers. "Rebelle, rebelle, je t'aime tant !" Un sentiment partagé depuis 1985 par les fans de Honda aux quatre coins de la planète. Depuis sa naissance, la CMX Rebel est un modèle d'accessibilité, de simplicité, de robustesse mais aussi une base de rêve qui permet à n'importe quel pilote de laisser libre cours à son imagination. Revenons ensemble sur l'histoire de la Rebel, de sa naissance à sa pleine maturité.

CMX250
Le premier modèle CMX250, lancé en 1985, comptait sur le même moteur que la Honda Nighthawk 250 de l'époque : un bicylindre vertical de 234 cc refroidi par air et doté d'un simple arbre à cames en tête. Ce bloc développait environ 19 ch et 19 Nm. La CMX250 - presque affectueusement appelée "Rebel" - se révélait assez populaire auprès des jeunes motards, nouveaux ou novices, en raison de sa faible hauteur d'assise et de son look typé cruiser sportif. La CMX250 a marqué la gamme Honda puisqu'entre 1985 et 1987, de 1997 à 1999, ainsi que de 1999 à 2016, le quart de litre "rebelle" faisait partie de la production.

CMX450
Après une seule année de commercialisation, Honda a présenté la grande sœur de sa populaire Rebel. La CMX450 Rebel faisait table rase du quart de litre pour s'équiper, tenez-vous bien, d'un bicylindre parallèle de 447 cc, développant 38 ch, avec un simple arbre à cames en tête ainsi qu'un cadre à double berceau en acier. Un simple frein à disque à l'avant et un tambour à l'arrière devaient fournir la puissance de freinage nécessaire tandis qu'un compteur unique se voyait placé derrière le phare rond. Fait remarquable : en l'absence de tachymètre, cette nouvelle Rebel était équipée d'une sorte d'indicateur de vitesse basé sur la vitesse mesurée. Le moteur était couplé à une boîte de vitesses à six rapports, la sixième vitesse faisant office de surmultipliée. Cette CMX450 ne figurera finalement que deux ans au catalogue Honda.

CMX500
Opérons à présent un saut vers 2017. Un saut moins impressionnant qu'il n'y parait, compte tenu de la dernière série de production de la CMX250, entre 1999 et 2016. Il y a six ans, la CMX500 Rebel signait son apparition sur la scène mondiale. Avec son bicylindre parallèle de 471 cc fort de 47 ch qu'elle partage avec la CB500, la CB500X et, plus récemment, la CL500, cette moto ne manque jamais de puissance. L'allure minimaliste de ses devancières a été en partie conservée. Bien qu'avec ses gros pneus et sa selle basse, Honda l'a davantage modelé vers le style bobber que cruiser. Le système de freinage repose sur un seul disque de frein à l'avant comme à l'arrière. Quelques mises à jour mineures arriveront en 2020, comme par exemple un phare à LEDs.

CMX1100
Tout comme la CMX500 Rebel reprend l'un des blocs existant au catalogue, Honda se tourne également vers le reste de sa gamme pour la "grande" Rebel. En effet, le cadre diamant en acier de la CMX1100 Rebel abrite le bicylindre parallèle SACT de 1.084 cc que nous connaissons de l'Africa Twin. Mais adapté à la CMX. Dans cette nouvelle configuration, le bicylindre à refroidissement liquide développe 88 ch à 7.000 tr/min et 98 Nm à 4.750 tr/min. Au niveau du look, la "grande" n'a pas grand-chose à envier à sa petite sœur. Et elle peut compter sur une électronique impressionnante : quatre modes de conduite (y compris un mode USER entièrement réglable), le HSTC et le contrôle de wheeling, tandis que le DCT est également disponible en option. De plus, dans le spacieux compartiment de rangement situé sous la selle, vous pouvez toujours charger votre téléphone portable. Un ensemble de haut niveau, pour lequel une seule question subsiste : à quoi voulez-vous que votre CMX1100 Rebel ressemble ? Grâce au vaste catalogue d'accessoires, les possibilités sont infinies…
